Missions [Seichô]

La mission de base que tout joueur doit passer !

Rang : D
Ordre de mission: Attraper le chat du Seigneur du pays du Riz et le lui remettre en main propre au palais.
Lieu: Oto Gakure
Récompense: 200 Ryoôs

- Hm ?
Seichô venait de lire son ordre de mission. Elle lui paraissait un peu bête, mais, pas grave, il était en mission!

Trop génial!
Seichô erra dans la ville, à la recherche d'un chat racé, de luxe, un chat de seigneur quoi. Il avait passé en revue tous les coins et recoins de la vue, mais il n'avait croisé que des chats de gouttière.

Je commence à m'impatienter... Il faudrait que je trouve un moyen de tous les réunir, et ensuite de trier sur le tas... Bon... C'est idiot, mais je vais devoir essayer ça...
Seichô se dirigea vers une poissonnerie. Quand il fut arrivé devant, il activa les yeux saphir dont Luciole lui avait donné une partie du pouvoir.
- Horloge niveau 1!
Le temps se ralentit. Une seconde en valait 18, sauf pour Seichô bien sûr. il eut donc tout le loisir de dévaliser la poissonnerie avant de se faire attrapper, puis de partir.
Ensuite, il s'arrêta dans une ruelle et déposa tous les poissons qu'il avait chipés. Enfin, il arrêta et son jutsu, et le don de Luciole.
C'est bizarre, j'ai eu une légère envie de tuer tout ce qui bouge pendant que j'avais le pouvoir de Luciole activé... Qu'est-ce que ça veut dire ? Bon, je n'ai plus qu'à attendre...
En une seconde tous les chats du voisinage avaient rappliqué. Seichô les vit se goinfrer de poisson, se battre même pour manger, puis remarqua un persan blanc qui semblait se démarquer du groupe, car il ne se battait pas pour la nourriture, et il semblait n'avoir pas faim. En croisant le regard de Seichô, le persan voulut s'enfuir, car il avait deviné ses intentions.
[ HJ : J'imagine qu'il a dû fuir plein de fois vu que cette mission est la base même de toutes les missions ninja... ]
Pas si vite mon gaillard... Horloge!

Seichô ralentit le temps et se mit à courir après le chat, qui avait une vitesse égalant à peu près celle d'un ongle en train de pousser. Il l'attrappa et arrêta son justsu. Ensuite,il se dirigea vers le palais. Après quelques minutes de marche, il rendit le chat au Seigneur. Celui-ci promit qu'il l'attacherait à l'avenir...

FAIT, COMMENDANT RAYANN! xD

Haha ! c'est bien mené !
Je valide !

Rang: B
Ordre de mission: Escorter le convoi de marchands depuis le pays du riz jusqu'au pays du thé
Récompense: 600 ryôs

Seichô regarda d'un air joyeux l'ordre de mission qu'il avait reçu.
Un convoi de marchands à escorter... La classe quoi.
Il regarda sa carte. Pour aller au pays du Thé, il devait passer par le pays du feu, il serait donc peut-être amené à recontrer des ninjas de Konoha.
Ou tout simplement des ninjas d'autres villages...

Il alla chercher les marchands qu'il devait escorter. Ils étaient six et avaient l'air sympathiques. Ils étaient tous de vieux paysans qui aimaient la rigolade.
Ils passèrent une dernière nuit à Oto, puis partirent au petit matin. Les marchands, disaient-ils, étaient très pressés car le thé commençait à manquer à Oto et ils géraient une grosse commande.
Ils expliquèrent à Seichô qu'ils avaient peur d'être dévalisés, comme cela leur était déjà arrivé.

Ils entamèrent donc leur chemin. Ils parlaient pour égayer le trajet, et inventèrent même une petite chanson :

Citation :

Plein de petits lapins
Dansent dans la forêt,
Moi et mes compagnons
Allons tous les crever (Ouais!)
Ne sont t-ils pas mignons
Embrochés, morcelés
Avec des champignons ,
Je voudrais en manger! (Ouais!)

Ils rigolèrent avec ça un bon moment.
Seichô racontait un peu sa vie de ninja, dans quelles circonstances il avait connu Rayann, Hisa...
Les paysans étaient de bons vivants, ils rigolaient de tout et racontaient à leur tour des détails de leurs vies.
La nuit commençait à tomber. Seichô dit aux autres qu'ils allaient s'arrêter dans une auberge.

Ils entrèrent.
Seichô parla en ces termes au gérant de l'auberge :
- Bonjour, je suis Seichô, Genin d'Oto, et je suis en mision, je dois escorter ces marchands, que vous voyez-là.
- Bonjour. Je vous sers quoi ?
- Et bien... Nous prendrons sept râmen. Ca vous va les gars ?
- Moi, j'en veux un avec du boeuf à la place du porc!
- Moi, un râmen sans viande, je suis végétarien...
- Moi je veux du porc grillé, pas un râmen!
Les autres acquièscèrent.
- Bon, je vais vous amener ça. Vous pouvez vous installer dans vos chambres en attendant. Tenez, voilà les clés, chambres 106, 107, 108, 109, 110, 111 et 112.
- Euh... c'est que...
- Quoi encore ? dit l'aubergiste qui commençait à s'énerver.
- J'ai dû oublier de vous le dire, mais je suis fauché.
- Ah! Ca! Ne vous inquiétez pas, les ninjas en mission et ceux qu'ils escortent, s'il y en a, ne payent pas, ici! Nous avons beaucoup de clients alors un petit écart de temps en temps...
- Ouf! dit Seichô, soulagé. Dans ce cas, mettez-nous aussi deux bouteilles de saké. Je n'aime pas trop, mais mes amis m'ont dit qu'ils en étaient friands. Je prendrai juste un brau d'eau s'il vous plaît.
- Parfait! Allez déposer vos affaires maintenant, vous risquez d'encombrer le passage.
- Mais au fait, où sommes- nous ?
- Ici, c'est l'auberge de Roger, au pays du Feu. Vous êtes proches de Konoha Gakure, c'est là que vous allez ?
- Non, nous allons au pays du thé, c'est pour prendre une commande.
- Si vous partez demain matin vous y arriverez certainement avant la nuit alors.
- Merci beaucoup pour votre générosité et pour les informations. Bon, nous montons.
- D'accord. Vos plats sont bientôt prêts...

Seichô et les marchands montèrent dans leurs chambres respectives. Ils y installèrent leurs affaires, et redescendirent. L'auberge avait une bonne ambiance, et était remplie de monde.
Ils s'assirent à la table qu'on leur avait réservée.
Les plats arrivèrent.
Ils mangèrent de bon coeur, les bouteilles de saké furent vidées, et tous remontèrent dormir, les marchands étant un peu saoûls.

Le landemain, ils repartirent.
Tous se passa sans accroc, jusqu'au trentième kilomètre après l'auberge, où un des marchands s'écria qu'il avait perdu le bon de commande.
Retour à l'auberge.
Fouillage de chambre.
Re-départ.

Tout se passa sans encombres.
Arrivant à la frontière entre le pays du feu et le pays du thé, Seichô remarqua qu'il y avait trois ninjas portant une rayure sur leur bandeau, qui semblaient attendre quelqu'un. Il se rapprocha et vit que les bandeaux avaient jadis fièrement arboré l'emblême de Konoha.
Les ninjas se rapprochèrent du groupe.
- Tiens, tiens, comme on se retrouve!
- Non! Ce sont les ninjas qui nous ont dévalisé, la dernière fois!
- Oui, c'est nous! Je vois que vous avez emmené un faible pour vous protéger. Ce n'est pas malin.
- Bon, arrêtez et laissez-nous passer maintenant, ou je serai obligé de vous neutraliser, tous les trois.
- Quoi! Le cancrelat ose s'adresser à nous, le trio de déserteurs le plus cool de tout le pays du feu ? Barre-toi petit.
- Pas.question.espèces.d'autistes.
- Mais il nous prend pour un débile, là! Attaquons le!
- Messieurs, cachez-vous! Je m'occuppe de ce léger problème.

- Ah oui ? Tiens, prends...
- Kage bunshin no jutsu!
Seichô forma les sceaux du housenka et du karyuu endan, son clone forma les sceaux du housenka. Les deux boules de feu partirent en même temps. Pendant que les trois adversaires tentaient d'esquiver:
- Horloge!
- Horloge!
Seichô et son clone avaient simultanément ralenti le temps. Une seconde en valait trente.
Seichô prit une grande bouffée d'air, lui donnant l'air de quelqu'un qui allait exploser, puis libéra le feu, tout en désactivant son horloge et en faisant disparaître son clone.
- Katon! Karyuu Endan!
Un incendie se déclencha littéralement, encercla les trois bandits, ceux-ci tombèrent dans les pommes, de peur.
- Bien, vous pouvez sortir. Personne n'a de l'eau pour éteindre ceci?
Chaque marchand répondit négativement.
- Dommage, ils vont mourir... Toute la forêt va brûler... Bon, je ferai le tour de ce territoire alors. Ce n'est pas grave.
Ainsi, ils partirent, laissant les trois nuke-nin dans le piège mortel où ils se trouvaient.

Seichô parcourut encore un peu de route avec les marchands, et leur dit :
- Bon, je vous quitte ici, j'ai déjà dépassé la frontière, alors que ma mission ne me l'indiquait pas. Je rentre à Oto, on se reverra bientôt. J'ai passé un très bon moment en faisant cette mission.

Et il partit en contournant l'incendie qu'il avait causé.
Bon, il me reste encore du chakra... Horloge vitesse!
Seichô s'accéléra.
Il rentra à Oto en deux heures.

MISSION ACCOMPLIE.

Très bien, j'ajoute ta récompense !

Rang: B
Ordre de mission: Passer commande auprès du ninja Rusha (maitre des techniques joukiton(feu+eau)) des rouleaux destinés à l'académie d'Oto Gakure
Récompense: 500
Lieu: Capitale économique du pays de la neige

Dès qu'il reçut son ordre de mission Seichô sortit sa carte. Pour arriver au pays de la neige il devait traverser, d'abord le pays du riz, puis un pays qui n'avait pas de forces ninja.

Parfait, je vais pouvoir utiliser mes nouveaux pouvoirs.

Il se dirigea vers les portes d'Oto.
Hm, j'ai oublié quelque chose...

Il retourna vite à l'auberge, s'introduit discrètement dans la cuisine, et mangea une pièce de boeuf, enfin, il l'emmena dehors et la fit cuire grâce au housenka no jutsu avant.
Bref, quant il eut le ventre plein il se mit en route. Il était prêt à faire le long voyage qui l'attendait.
Il sortit donc du village et commença à sauter d'arbre en arbre grâce à son agilité légendaire.

Il remarqua que quelqu'un le suivait, on voyait sur son bandeau la marque d'Oto.
Il s'arrêta.
- Qu'est ce que tu me veux ?
- Donne-moi 500 ryôs.
- Mais oui.
Seichô reprit sa route, il n'avait pas le temps d'écouter un crétin pareil. Celui-ci continua de le suivre, Seichô ne s'en occuppa pas, mais au bout de 20 minutes il pila net, laissant l'autre le dépasser.
Il s'arrêta, l'air menaçant.
- Donne moi 500 ryôs, ou je m'énerve!
- Et en quel honneur ?
- Parce que je le veux c'est tout! Sale gamin va.
- Ah, c'est du racket.
- Oui, c'est ça.
- Ca ne prend pas avec moi.
- Cette discussion a assez duré! Je prendrai ton fric de force! Fuuton, le grand oiseau!
Le vent commença à porter le ninja en l'air, comme s'il flottait. Cela lui donnait l'avantage car il avait une meilleure vue de là-haut.
- Personne n'égale ma précision! Prends ça!
Les dix shuriken du ninja partirent, tous en direction de Seichô, qui, par son expérience aux combats d'armes ninja, les esquiva sans problème.
- Ah, tu veux t'amuser, il fallait le dire! Activation du pouvoir des yeux saphir! Tu vas voir toi... Chèvre, cheval, serpent, dragon, rat, buffle, tigre....

Une lueur supplémentaire s'ajouta à l'éclat des yeux verts du Genin, une lueur bleue. Il gonfla sa poitrine au maximum.

- Katon! Karyuu Endan!

Le souffle de feu alla enflammer le ninja, qui disparut... dans un nuage de fumée.
Huh ?
- Yiaah!
Seichô venait de se prendre un fabuleux coup de pied de la part du ninja. Il s'assit contre une branche, titubant et désorienté.
- Baka, j'ai testé ton niveau et je vois que tu es faible, tu ne sais même pas me discerner de mon clone! Mais, j'ai bien fait de l'envoyer se faire brûler à ma place. Bref, ne pense pas que tu vas t'en sortir avec ton argent! Je le veux, je pourrais te tuer pour l'avoir. Moku Kinkoku, le grand racketteur d'Oto, a toujours ce qu'il désire.
Seichô, qui avait repris ses réflexes durant ce long discours, dit seulement :
- Grossière erreur. Tu es... à moi!
La lueur bleue illumina ses yeux. L'ennemi DEVAIT mourir.
Seichô commença tout de suite par accroître sa vitesse.
- Horloge vitesse! Coucou, c'est moi, ici, non, tu ne me vois pas ? Allez, prends ça!
Dix shuriken rouges sortirent du sceau inscrit sur la main de Seichô. Il y avait des chances que l'épine empoisonnée d'un des shuriken artteigne sa cible, l'une des jambes du dénommé Moku. Malheureusement Seichô dut subir le hasard, il avait manqué son coup.
Moku n'avait que quelqus blessures superficielles.
Mince, je dois essayer autre chose. Si je développais une nouvelle technique, ce serait bien... Allez j'essaye, je suis encore rapide... 9 clones suffiront.

- Kage bunshin no jutsu!
Seichô et ses clones commencèrent à tourner autour du ninja...
- La... ronde... des.. senbôn!
Les aiguilles enduites de poison sortirent par milliers de mains des Seichô, au moins quarante par clone... Cette roue infernale et très rapide permit à Seichô de sauter pour voir la scène de haut.

Le ninja, complètement meutri par ses blessures et le poison, alla s'écraser lourdement au sol, mort.
Les clones disparurent.
Seichô se sentit tout drôle, il était... fatigué, il avait dépensé trop de chakra durant le combat, et il ne s'en était pas même rendu compte.

Il se réveilla dans une auberge, s'habilla et ouvrit la porte de la chambre où il était.
En bas, on entendit hurler :
- Il s'est réveillé!!
Seichô, apeuré, revint s'asseoir sur son lit. Quelqu'un montait quatre à quatre des escaliers.
Une jeune fille entra dans la chambre. Seichô commença à fantasmer face au physique de rêve de cette fille, tout en gardant un air sérieux et correct.
- Bienvenue à l'auberge Kunkizushomo!
- Huh ?
- Oh... euh. Tu as dormi à peu près un jour, je t'ai trouvé sur la route qui mène vers le pays de la neige pendant que j'étais aller cueillir des baies. J'ai tout de suite lâché mon panier et je t'ai ramené. Tu es la première personne à part nous les gérants qui mette les pieds ici. Cette auberge a trois jours, nous avons invité plusieurs personnes pour l'ouverture, mais personne n'est venu.
- Euh... D'accord... Mais où sommes-nous ?
Dire que j'ai certainement touché sa belle poitrine quand j'étais dans les pommes... C'est trop bête!
- Nous sommes ici entre le pays du riz et le pays de la neige. Personne ne rit ici, tout est banal et sans goût. Si seulement nous avions nous aussi un village caché, il y aurait un peu d'animation.
Tout est sans goût ? Et ses seins alors, ils sont sans goût peut-être ?
- Mais je ne me suis pas présentée, je suis Kaoru Kunkizushomo, la fille de la gérante de cette auberge. Mon père a été tué il y a trois ans par un bandit d'Oto, ce bandit, c'est celui dont j'ai trouvé le cadavre à côté de toi. C'est un réel soulagement que tu l'aies tué.
J'ai la classe!
- Ah , et bien pas de quoi...
- KAORU! VIENS PELER LES PATATES, TON NOUVEL AMI DOIT GRAILLER NON?
- Oh.. Désolée, ma mère m'appelle, c'est pas tous les jours qu'on reçoit quelqu'un... Le dîner sera prêt dans une demi-heure.
- Mais je...
Oh, c'est bête, je suis sûr qu'avec le temps elle serait tombée amoureuse de moi...

Seichô attendit en se reposant, puis descendit manger. Kaoru lui servit avec un grand sourire une espèce de purée de pommes de terre avec un filet de miel et des groseilles.
- C'est une spécialité que j'ai inventée, c'est sucré et très doux, juste ce qu'il te faut pour te requinquer.
Seichô mangea de bon coeur. Pendant ce temps, une grosse femme, qui semblait être la gérante, était apparue et murmurait à sa fille : "Bon, tu le vires dès qu'il a mangé. Je t'ai accordé de lui laisser la gratuité de tout ce qu'il a dépensé ici, j'en ai marre. En plus tu as son âge, faudrait pas que tu t'amouraches de lui, non mais."
Seichô se dépêcha de finir, et dit :
- Désolé, je dois repartir. Il fait nuit mais j'ai perdu assez de temps.
- Bonne idée, j'allais de dire de dégager, gamin.
- Oh! Maman! Bon, je le raccompagne.

Quand ils furent dehors, Kaoru murmura à Seichô :
- Merci d'avoir vengé mon père... Et désolée de la réaction de ma mère, la mort de mon père l'a beaucoup aigrie. Puis...
Elle lui fit un baiser sur la joue.
- Ce serait un plaisir pour moi si tu repassais nous voir.

Seichô rougit énormément, mais comme il faisait nuit, cela ne se vit pas. Kaoru rentra dans la petite bâtisse, sous les cris de sa mère qui hurlait qu'elle était restée trop longtemps.

Seichô reprit sa route. Au petit matin, il arrivée à la capitale économique du pays de la neige. Il se mit en quête d'informations sur Rusha.

Quand il le trouva, il passa sa commande, pour Oto.
- Ah, tu veux des parchemins, hein ? Je vais d'abord tester ton niveau en Katon, montre moi.
Rusha emmena Seichô dans une plaine enneigée.
- Si tu arrives à faire fondre cette neige, tout en ne brûlant pas l'herbe qu'il y a en dessous, je te laisse partir en prenant ta commande en compte. Si tu ne réussis pas, cette mission, tu l'auras faite pour rien, à toi de voir.
- Facile : Chèvre, dragon, lièvre, buffle, chien, rat, cheval, serpent, coq. Katon, moushou no jutsu.
Le vent froid souffla sur la plaine. La chaleur s'intensifia, forçant Rusha à enlever son manteau.
La neige fondit complètement avec la chaleur de l'air provoquée par Seichô, puis l'eau qu'il en restait allla s'enfoncer dans les souterrains de la plaine.
- Waow, bon boulot, on dirait une plaine du pays du feu, bravo! Tu peux repartir tranquille.
Seichô partit en laissant un Rusha souriant.

En passant devant l'auberge où il avait dormi, il repensa à Kaoru.
Je suis fatigué après tout ça, je n'ai pas pensé à dormir. Hum, il me reste un peu d'argent, je vais pouvoir payer cette fois.

Il refit une halte à l'auberge et demanda à dormir. Il se réveilla plusieurs heures après, frais et dispo, contrairement à la gérante qui craignait encore et toujours que sa fille "s'amourache des clients, frivole comme elle est".

Quand Seichô repartit, Kaoru n'était plus à l'auberge, Seichô l'avait enlevée, sur sa demande.


C'est ainsi qu'il rentra victorieusement à Oto, Kaoru dans ses bras. Comme elle avait un peu d'argent, il lui dit qu'elle pourrait loger à l'auberge de Shikamaru sans pour autant avoir de corvées, comme lui...

MISSION TERMINEE

Epilogue : Cinq jours plus tard, la cargaison de parchemins était arrivée à l'académie D'Oto.

[ HJ : Ben qu'est-ce qu'elle a ma fin ? ]

Haha ! Elle est géniale ! Fais un rp à l'auberge décrivant l'arrivée de kaoru qu'on rigole :p

Mission accomplie tu as droit à ta récompense.

Rang: C
Ordre de mission: Emmener la cinéaste Hyuko jusqu'à la capitale culturelle du pays de la neige.
Récompense: 300 ryôs

Seichô reçut vite son ordre mission, étant donné que Rayann lui avait donné en mains propres.
Il fut surpris de voir qu'il avait encore des affaires au pays de la neige... Mais après tout, cette région avait son charme.

Ainsi, il partit d'Oto, une fois de plus. Hyuko l'attendait rpès de la grande porte.
- Vous êtes en retard... Le petit personnel, c'est plus ce que c'était.
Seichô lui lança un regard noir.
- Vous savez, je n'aime pas les snobs.
- Euh... Et sinon, comment allez-vous ?
- Très bien, merci. Désolé pour le retard, je prenais un dernier bol de riz pour ne pas avoir l'estomac vide.
- Evidemment, je comprends... dit Hyuko, dont le visage affichait un peu de crainte.

Elle, elle ne comprendra jamais rien aux ninjas...
Ils entamèrent leur route. Seichô essayait de raconter son histoire, mais elle n'intéressait pas Hyuko. Elle déblatérait sur son succès, sur sa vie sentimentale très remplie, sur les voyages qu'elle avait faits, etc...

Aussi, elle voulaiit toujous s'arrêter, le voyage prit donc 5 jours au lieu de 3, et coûta 1200 ryôs de frais d'auberge au lieu de 300...

Grrr... Elle est pleine de pognon et je dois l'inviter sous prétexte que c'est plus galant... Elle m'énerve!!!

Ils arrivèrent sans accroc à la capitale culturelle du pays de la neige. Cette fois, c'était Seichô qui voulait se reposer. Il entraîna la cinéaste dans un bar mal famé mais dont l'affiche disait qu'ils avaient le meilleur saké sans alcool, Seichô voulait voir ça de lui-même.

Grossière erreur. Apparemment, tout le monde connaissait Hyuko, ou plutôt en étaient fans. Le soulèvement populaire fut tel que Seichô perdit toute trace de la jeune femme. Il sortit du bar, et chercha dans la ville pendant une bonne heure. Toujours pas de signe de vie, il commençait à s'inquiéter.
Quand, il vit une lumière dans la sombre pénombre d'une ruelle, il distingua aussi trois ombres plutôt masculines, et une ombre féminine qui semblait s'agiter. Il s'approcha et reconnut Hyuko, qui était maltraitée par des voyous du village caché de la neige.
- Arrêtez cela!
- Sauveez-moii!!
- Hey, Doûjin, regarde qui vient nous importuner! Le soi-disant garde du corps de notre chère Hyuko.
- Je vais vous éliminer!
- Figure toi que cette petite traînée travaillait dans notre bordel il y a cinq ans de là. C'est à nous qu'elle doit sa célébrité, qu'aurait-elle fait si un célèbre producteur n'était pas venu nous rendre une petite visite pendant qu'elle était chez nous ? Elle serait certainement femme au foyer à l'heure qu'il est.
- Ouais! Qu'elle nous paye sa dette! On la lâchera si elle nous paye le million de ryôs qu'elle nous doit! Hein, ma chérie ? Mais d'abord, on va te violer.
- Mais avant cela, écrasons la vermine!
- Je vous interdis!
- Tu vas disparaître.
Une lueur bleue apparut dans l'oeil de Seichô. Il venait d'activer le pouvoir que lui avait confié l'Otokage.
- On va faire un pari. Si ta prédiction est fausse, vous me donnez vos vies, OK ? Parfait, que la fête commence!
Je ne vais pas les ralentir, je veux m'amuser un peu aujourd'hui... Hin hin hin....
Seichô regarda les trois ninjas... Aucun ne bougeait.
- Ben quoi, j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?
- Non, c'est juste qu'on va te massacrer. Je vais enfermer Hyuko quelque part pour qu'elle ne voie pas cette boucherie.
Il attrappa la jeune femme par les cheveux et l'enferma dans une poubelle, poubelle qu'il ferma hermétiquement grâce à son chakra Hyôton. Seichô ne remarqua pas que deux des trois ninjas avaient disparu
De la glace ? Katon va la fondre!
- Bien, par qui je commence ?
Zut!
Les deux ninjas réapparurent presque par surprise pour l'attaquer par derrière. Un seul bruit métallique signalant le cliquetis des armes des ninjas avait suffi à Seichô pour comprendre l'embuscade, sortir un de ses kunai et parer les attaques.
- Merde!
- Hahaha! Quel minable. Les gars, tenez-lui le bras encore avec vos kunai, il sera ainsi paralysé d'un bras pendant que je lui lancerai ma technique. Hyôton! Le gel partiel!
Une couche de glace commença à prendre racine sur Seichô, plus précisément en lui paralysant les pieds et le torse.

Je vois. J'essaye ça... Tigre, rat, buffle.
Katon, Karyuu Endan!
Pour la première fois depuis qu'il maîtrisait cette technique, Seichô l'avait brillament activée d'une seule main.
Le mur de feu, non seulement fit fondre la glace qui le paralysait, mais il éleva aussi la température aux pieds de Seichô. Lui supportait la douleur calmement, de plus que l'eau à ses pieds l'empêchait de brûler, pendant qjue les ninjas derrière lui, commençant à brûler, étaient repartis se réfugier derrière leur compère.

- Hm. Ton niveau est... Pas mal. Ca laisse à réfléchir sur la faiblesse des petits Genin. Bien, je voulais te ménager, mais je vais te combattre comme si tu étais comme moi un Chuunin.
- Je déteste cette arrogance, enfin, viens, on va voir qui de nous deux est le plus fort.
- Restez derrière, c'est un défi personnel qui m'a été lancé.
- Oh, monsieur est irritable aussi donc ? Mais n'oublie pas notre petit marché, si tu perds, je te tuerai, toi et tes amis.
- Je n'ai jamais passé de marché! De toutes façons je vais gagner.
Seichô lui lança un regard glacial.
- Ici c'est moi qui décide qui gagne ou pas. Je vais vraiment me battre si tu le désires.
- Parfait! Hyôton, le souffle de glace obscur!
La déferlante de glace vint s'abattre sur... une bûche.
Seichô s'était brutalement substitué. Il réapparut derrière le ninja. Lui dona un coup de poing chargé de chakra Katon. Le ninja était maintenant marqué à la tête d'un joli manque de cheveux doublé d'une magnifique brîulure au second degré.
- Hm... Tu te la joues comme ça! Prends ça! Le kunai de glace!
Sans plus attendre, il dégaina un kunai. Le chargea au chakra Hyôton. Effleura la torse de Seichô avec.
Seichô commença à sentir ses réflexes se congeler littéralement. Il commençait à être plongé dans une espèce de transe.
Il veut... me congeler... De l'intérieur... Puis-je encoire bouger mes bras ? Oui... Bon...
Il effectrua nonchalemment les signes qu'il lui fallait pour...
- Katon! Moushou no jutsu!!! Puissance maximale!
- Que quoi ?
L'ai passa de 18°C à 42°C. Pendant que la glace fondait partout; Seichô retrouvait ses réflexes.
- Bien! Le réchauffement ne me dérange pas, je vais donc le maintenir, comme ça tes ninjutsus fondront avant de m'atteindre!
Et ça m'utilise des grandes quantités de chakra... Bah, il se rendra avnt que j'aie vidé mes réserves.
Pendant que le ninja restait là, ébahi et transpirant, Seichô effectua un saut magistral, durant lequel il profita pour créer deux clones de l'ombre.

Il est temps pour Seichô Fuuma de se réveiller!!
Je me souviens... J'ai utilisé des dagues, jadis! Des kunai, en plus puissant!

Chaque clone, le vrai Seicho y compris, fit sortir de son sceau sur sa paume une dague différente.
- J'utilise très rarement ces dagues! Prépare-toi à mourir, car je suis lassé de toi, espèce de vile crapule!
- Dague du Feu!
- Dague du termps!
- Dague de la Lumière!

Les trois dagues, une rouge, une bleue, une blache, s'envolèrent des mains de chaque Seichô. A une vitesse quasi-inatteignable pour un humain. Vinrent s'enfoncer dans les coeurs respectifs des trois ninjas
Le premier ninja disparut dans un crépitement de feu.
Le second vieillit au point de ne devenir qu'un tas d'os.
Quant au troisième,il se désagrégea dans un scintillement lumineux.

Hmm... J'ai fait mon maximum, pourtant dans mes souvenirs ces dagues vont quinze fois plus vite. Saloperie de sceau!

Seichô prit un kunai et anonça à la cinéaste :
- Ca y est, c'est fini, je vous libère.
Il fit une large trouée dans le container déguelasse et aida la felmme à sortir.

- Merci du fond du coeur! Je savais que ces trois-là allaient m'attaquer... Mais ne parlons pas de mon passé... sordide. Vous m'avez sauvé, je vous invite à dîner, avec toute cette foule vous n'avez rien pu faire. Enfin, vous pourrez repartir chez vous, je nous emmène dans une auberge où je serai en sécurité. Le gérant, c'est mon grand-père. Avant d'immigrer ici, il était dans sa jeunesse un puissant jônin d'Ame Gakure. Il saura me défendre, au moins aussi bien que vous, en cas de problème.
- D'accord! Merci!
Il y a quelque chose de changé chez elle, depuis qu'elle a vu sa mort proche... Elle est... Plus chaleureuse.

Il finit sa journée par un magnifique bol de râmen aux flocons de grêle, qui fondaient doucement dans le chaud bol de nouilles et de porc. C'était délicieux.
De plus, le grand-père d'Hyuko, très reconnaissant, lui offrit même une nuit à l'auberge, plus le petit déjeuner.

Le lendemain Seichô se réveilla à onze heures.
Mince! Je suis en retard! Mais, qu'est-ce que j'ai bien dormi! Je suis prêt à être rentré d'ici ce soir!
Il mangea vite, remercia le gérant, salua Hyuko, prit ses affaires et prit congé. Quand il fut dehors, il prit une pilule de chakra et s'accéléra.
Le soir même, il était rentré à Oto Gakure. Fatigué, il alla s'asseoir sur son lit dans sa petite chambre à l'auberge d'Oto Gakure.

Cela fait longtemps que je n'ai pas croisé Shikamaru-san... Que fait-il ?

Mission accomplie ! Prochaine mission:

Rang: B
Ordre: Escorter le convoi d'armes fabriquées par le forgeron Berteron, depuis la capitale du pays du riz jusqu'à l'académie d'Oto.
Récompense: 700 ryôs
Lieu: Capitale du pays du riz
Client: L'académie de ninjas d'Oto

Seichô relit son ordre de mission... Il tiqua sur la nom "Berteron".
Quel stupide nom! Bref, j'y vais...
Il marcha tel un vagabond jusqu'à la capitale, en utilisant la grande route. Il prit du repos dans les auberges qu'il trouvait avec l'argent gagné dans ses précédentes missions, rencontrait des gens, parlait et rigolait avec eux, puis repartait... Après avoir admiré la nature et le pittoresque des auberges, après ce voyage agréable, il finit par arriver dans la capitale. C'était la première fois qu'il y entrait. L'ambiance était différente de celle d'Oto.
Les passants pressés se bousculaient à tout va, les multiples charettes de provisions allaient et venaient à toute vitesse de magasin en magasin, l'animation était à son comble.
Seichô se fit indiquer tant bien que mal au sujet de la direction à prendre pour aller chez le forgeron, puis se mit en quête de trouver la maisonnée tout seul. Il parcourut la ville, acheta deux-trois babioles pour Hisa, Rayann et Miyuki, puis flâna dans les ruelles sombres et délabrées, kunai à la main.
Puis, il arriva chez le forgeron, c'était une chaumière étrange d'où sortaient des volutes de fumée grise ou blanche. Seichô poussa la lourde porte d'entrée. Un gros homme moustachu et transpirant, et une femme qui lui ressemblait s'affairaient à produire kunai, shuriken, et autres armes ninja... Berteron se retourna.
- C'est pour quoi, petit ? Tu devrais pas t'aventurer ici.
- Je suis Seichô Fuuma, Genin d'Oto, et ma mission est d'escorter votre convoi jusqu'à là-bas.
- Ah... T'es en avance. Mais tu m'as l'air bien gringalet pour cette mission! Bon bon... Attends que j'finisse les 300 kunai qu'y m'reste, et r'viens me voir. Comme il est tard, je veux bien te laisser dormir chez moi jusqu'à d'main. C'est ma femme à moi, Bérangère la cuisinière, qui te nourrira. Gratis!
- Euh... dit le Genin en voyant la grosse femme moustachue prendre un grand sourire qui ne présageait rien de bon, en tout cas pas pour Seichô.
- D'ac, Berteron, mon mari à moi. Je t'laisse finir ta commande, je vais faire à manger au petit m'sieur.
Elle traîna le jeune homme dans l'habitation du couple, qui avoisinait l'arrière-boutique, d'un élan maternel, et l'assit à table.
- Pas d'problème! J'm'occupe de tout!
Elle alla fouiller dans ses placards...
- Bon, alors, y me reste quoi... BERTERON, FAUDRA QUE TU RACHETES DU RIZ, DU MISO, DES NOUILLES,... TU PEUX Y ALLER D'MAIN ?
On entendit un écho au loin qui ressemblait à un grognement, et signalant que le forgeron acquiesçait.
- ...
- Ah oui, le petit. Alors, il me reste ces trois boîtes de cassoulet... C'est ce qu'il y aura ce soir à manger!
Je déteste le cassoulet!
Après que Seichô eut mangé à contrecoeur, failli vomir, et été couché dans le petit lit miteux de la chambre d'amis, qui n'avait pas été ouverte depuis longtemps et empestait le renfermé, Seichô s'endormit et tomba dans un sommeil profond, dont les rêves étaient si confus qu'il importe peu de les conter...
Quand il se réveilla au petit matin, en entandant le gazouillement des petits oiseaux matinaux, il ne savait plus où il était. Pris de panique, il se leva brusquement et ouvrit la porte à la volée; il s'écrasa en bas, tombant grossièrement dans les escaliers.
Ca commence bien... Ah! Je me souviens... La mission... Je suis dans la maisonée du forgeron!
Des ronflements émanaient de la chambre qui se trouvait en face de la cage d'escaliers...
Seichô sortit et regarda dehors. Le soleil venait de se lever, il était encore très tôt dans la matinée.
J'ai encore le temps de m'entraîner, si ces gros ronfleurs persistent à pioncer...
Seichô alla flâner dans les environs, jusqu'à ce qu'il trouve un terrain d'entraînement convenable, dans un endroit reculé un peu au nord de la cité. C'était une étendue d'herbe jallonnée d'une dizaine d'oliviers.
Après avoir tout déshydraté grâce au Moushou no jutsu, qui, Seichô en était sûr, faisait à présent à l'air ambiant avoisiner les 170°C, il rentra chez le forgeron en sifflotant.
Quand il arriva, le couple finissait son petit déjeuner.
- Mais où t'étais ?
- Je m'entraînais... Puis-je sauter le petit déjeuner ? Je n'ai pas faim... annonça Seichô, le souvenir de la veille lui donnant une grande envie de dégobiller...
- Té, mais oui! Allez, je vais te chercher le convoi, tu pourras plus vite rentrer chez toi.
- Berteron, mon mari à moi, t'oublies rien ?
- Ha oui, le test...
Après avoir fait un clin d'oeil complice à sa moitié, le forgeron se leva et entraîna Seichô dans son jardin.
- Voici ton épreuve, petit, si tu m'bats en combat aux armes, je te confie le convoi!
- Je refuse de me battre, mais je veux bein vous démontrer ma rapidité et ma précision, vieil homme. Vous aurez vite fait de déterminer qui aurait gagné lors de ce combat singulier que vous me réclamez.
Seichô sauta fort haut à l'aide de son chakra, envoya dix kunai qui partirent se planter en cercle autour de Berteron, qui n'avait même pas eu le temps d'esquisser parole ni mouvement. Ensuite, il prit des senbôn dans sa main, et tomba en piqué à des endroits du jardin, plantant un senbôn chargé de chakra à chaque endroit où il attérissait. L'élan donné par le chakra dégagé le faisait rebondir plus haut, à chaque fois. Après cela, il courut à grande vitesse autour de la maison biscornue, puis bondit une nouvelle fois et attérit à pieds joints devant le forgeron hébété.
- Alors, ça vous va ?
- Euh...Tu peux y aller... Ah, oui, j'ai une question : y a pas trop très longtemps, deux ninjas d'Oto très sympathiques sont venus prendre commande d'armes. Shikamaru et Rayann... Tu les connais peut-être ?
- Mais oui, je loge dans leur auberge!
- Dis-leur bonjour de notre part alors et donne leur ces invitations alors!
- Mais, que sont ces invitations ? demanda-t-il en toisant d'un air méprisant les deux enveloppes couvertes de graisse et de transpiration...
- C'est pour un tournoi dont les combats se font uniquement à mains nues. J'ai pensé que ça leur plairait. Il y en a une pour toi aussi, c'est mon cocher qui l'a, il te la donnera si tu t'occupes bien de lui!
- Ok...
- Bon allez, je te laisse partir. Le convoi y t'attend devant la forge!
- Ok. Merci de votre hospitalité, au revoir.
- Au revoir, té! Bonne route, et vous faites pas attaquer!
Seichô partit avec le convoi. Des milliers d'armes s'entassaient dans une grosse diligence tirée par cinq cheveaux dirigés par le cocher, à côté de qui Seichô avait pris place. Ultra-concentré, l'homme ne prononçait mot. A côté, des vendeurs chevauchaient des chevaux au crin noir de jais. Ils partirent et le trajet se passa tellement bien qu'il en devenait lassant...

Jusqu'au moment où des bandits, apparemment des nuke-nin, d'après leur bandeau barré au symbole indéterminé, attaquèrent la diligence. Les vendeurs s'enfuirent sans demander leur reste, le cocher descendit en tremblotant et se mit à genoux devant les bandits qui encerclaient la voiture.
- Ne nous tuez pas, s'il vous plaît! Nous vous donnons les armes, laissez-nous la vie sauve!
- Ah, en voilà un qui est coopératif! Allez, détroussez ce trouillard et son chargement.
Seichô, qui était stoïquement resté à sa place jusque là, fit un bond et attérit au beau milieu des bandits, un peu à côté du cocher effrayé.
- Vous allez... tous... mourir. Je vous conseille de partir.
- Qu'est ce qu'y raconte le freluquet ? Toi, tu veux te battre contre le clan Oniwachû, réputé comme le plus meurtrier du département ?
- Bande d'idiots. Si vous tenez à la vie, partez, sinon, battez-vous. (Vous, le cocher, allez vous embusquer pendant que je les distrais. Je vais brûler ce buisson, allez à celui qui lui est opposé. A trois!)
- Qu'est...
- (Un...)
- Que tu...
- (Deux...)
- Chuchot....
- (Trois!) Katon! Karyuu Endan!
Pendant que le cocher allait se cacher, le buisson visé se consumait sous le jutsu de Seichô.
- C'est tout ce que tu peux faire ?! Les gars, tous avec moi! Sortez vos senbôn! On va le tuer!
Ce début de combat fut bref. Les dix bandits fonçaient sur Seichô, qui esquivait les coups sans efforts. Quand les bandits furent à bout de souffle et arrêtés, le Genin pila net.
Leur unité commence à me déranger, je vais les séparer...
Il les ralentit via son jutsu temporel, et courut à grande vitesse autour d'eux.
Chacun, ralenti, voyait un Seichô passer, de son côté, et se ruait en courant lourdement vers l'illusion ainsi crée par le Genin.
Hum, intéressante comme nouvelle technique. Je la baptise : "La danse des dix. "
Quand le jutsu temporel fut arrêté, il put s'occuper des déserteurs en toute tranquilité, individuellement. Le premier fut brûlé d'un Karyuu Endan, le deuxième fut desséché par Moushou, le troisième mourut éventré par un kunai, le quatrième se vit planter un senbôn en pleine face, le cinquième fut consummé par des boules de feu, les cinq autres prirent la fuite effrayés en criant à Seichô :
- Aaah! On se vengera! Tu nous reverras, espèce d'assassin!
Une chance pour eux que je les laisse s'échapper, à cette bande de déchets.
- Reprenons la route.
- Mille merci, jeune homme! Vous avez fait preuve d'un grand professionnalisme. Voici votre invitation, conformément à ce qu'a dit Berteron.
- Oui, bon, repartons.
Le trajet reprit et se passa sans accroc jusqu'à Oto.
En rentrant, Seichô prit congé du cocher et de son chargement, le remercia chaudement, lui dit un dernier "Au revoir" et alla prendre du repos à l'auberge. Au passage, il posa sur une des tables du restaurant les enveloppes à l'intention des deux gérants. Quant aux cadeaux qu'il avait rapportés, plus tard il les donnerait...

MISSION TERMINEE.

magnifique ! mais je peux rien te donner pour l'instant xD

Voilà je te la donne, et ta prochaine mission aussi tiens ! (mais plus tard, j'ai des choses à faire et je sais pas encore quoi te donner)

Rang : A
Ordre de mission : Emmener les habitants du bourg de Hasha vers un endroit sûr, en vue d'une attaque de bandits. Les habitants de Hasha sont votre seule préoccupation alors !
Récompense : 700 ryôs